Formation de base à la pratique du conte

La formation a lieu tous les deux ans et porte sur deux ans. La prochaine a commencé en automne (2023) par une journée d’introduction. Lors de cette rencontre, les personnes inscrites et le/la formateur/trice font connaissance et les buts et méthodes de la formation sont présentés. Les participants découvrent déjà quelques spécificités de l’oralité et du répertoire, et ont l’occasion de pratiquer quelques exercices typiques.

C’est à l’issue de cette rencontre que les inscriptions sont confirmées, pour le cours complet de deux années.

Cette journée d’introduction est ouverte à tous. Cependant le nombre de participants au cycle complet de deux années de formation étant limité à 10 personnes, les inscriptions pour 2023-2025 sont closes. Les personnes inscrites reçoivent personnellement les informations concernant l’agenda des rencontres, les lieux et horaires.

Description générale

Le savoir-faire du conteur est aussi un savoir être, nous explorerons donc notre matière de manière active et participative : démonstrations, simulation, jeu de rôle, jeux de parole et d’imaginaire, étude de cas, exercices de recherche ; mais aussi discussions et débats, courts exposés.

Le contenu des neuf ateliers (présenté plus bas) est organisé selon une progression… qui pourrait très bien être différente ! Comme lorsqu’on veut entrer dans un labyrinthe, il y a de nombreux accès, ainsi cette matière pourrait être organisée selon une autre logique. Mais si l’on veut explorer le labyrinthe, il faut bien entrer à quelque part, nous avons donc opté pour le triple motif STRUCTURES – IMAGES – LANGAGES :

  1. dégager la structure du conte permet d’en mieux saisir les enjeux, et quitter l’écrit pour entrer déjà dans l’oralité ;
  2. découvrir les images que l’on porte, les sensations que le conte suscite, les détailler ; explorer les autres sens mis à contribution (odorat, toucher, ouïe, goût, kinesthésique) ; cette démarche va donner au conte la consistance d’un souvenir, attaché à l’identité du conteur qui fait sienne cette histoire ;
  3. les langages enfin, ultime phase de l’appropriation du conte, après le travail des sensations/images ; entrent en jeu ici non seulement l’articulation et le choix des expressions verbales, mais aussi le rythme, la gestuelle, expression faciale, posture, bref tout le non-verbal. Mais on peut aussi y inclure le langage scénique (costume, déplacements, décor), ainsi que la musicalité (de l’expression orale jusqu’aux instruments de musique).

Responsable de formation

Les futurs conteurs bénéficient d’un enseignement prodigué par un formateur professionnel pendant un cursus de deux ans, correspondant à une centaine d’heures de cours :

Olivier Fasel, conteur, formateur avec brevet fédéral